SUR UN AIR DE TANGO
Isabelle de Toledo
Mise en scène Bénédicte Bailby et Pascal Faber
avec
Michel Papineschi, Damien Boisseau et Chloé Froget
Lumières : Sébastien Lanoue
Décor : Cynthia Lhopitallier et Pascal Faber
Costumes : Cynthia et Madeleine Lhopitallier
Musiques : Lionel Losada
RESUMÉ
Pierre dirige le restaurant qu'il a créé dans une petite ville de bord de mer. Sa vie se borne à travailler dur, animé par le seul désir de rendre heureux sa femme Alice et leurs deux enfants. Max, son père, éternel jeune homme pour qui la vie semble légère, vit sa retraite entre ses copains, l'établissement de son fils et le souvenir de sa femme disparue. Tandis que l'un s'échine à porter ses caisses, l'autre n'aspire qu'à tournoyer sur les parquets des salles de bal sur un air de tango en souvenir du duo qu’il formait avec sa femme. Il envisage même de commencer à apprendre les claquettes, inconséquent et fantasque. Les saisons s’enchainent, le temps file comme le sable entre les doigts, Pierre, au tournant de sa vie, réalise que tout est sur le point de changer...
NOTE DE L'AUTEUR
Parler du lien père fils. Mais parler d’amour tout court. Celui qui relie les êtres, au départ cette pièce s’appelait « Fin de saison », ce titre reflète parfaitement ce que je voulais raconter, la fin d’un amour, le début d’un autre, débarrassé des pudeurs masculines, et surtout l’idée de parler à ceux qu’on aime, parfois maladroitement, avant qu’il ne soit trop tard et que les regrets et les remords ne s’installent. Les liens familiaux, ceux qui se tissent tout au long de la vie, souvent dans des petits rien qui sont autant de rendez-vous. Une histoire simple.
NOTE D'INTENTION
Des la première lecture nous avons eu un coup de cœur pour le texte d’Isabelle de Toledo.
Coup de cœur car elle nous présente des personnages vrais, des personnages humains, avec leur failles, leurs doutes, leur fragilité, leur vérité ...
Et c’est avec ce même souci de sincérité que nous avons voulu aborder notre travail de mise en scène et de direction.
Le maître mot de notre cheminement a été l’Amour : l’amour d’un père pour son fils, d’un homme pour sa femme et ses enfants, cet amour fragile, toujours sur le fil du rasoir, celui qui nous tient, nous relie, nous fait mal autant qu’il peut nous combler.
Un amour qui cherche à faire tomber les barrières de la vie, débarrassé de ses pudeurs. Un amour qui doit être avoué pour ne pas disparaitre dans les non dits de la vie. Avoué ou confessé, avec tendresse et maladresse, mais il DOIT être dit.
Et si un spectateur, au sortir de la salle, appelle ses proches pour prendre de leurs nouvelles alors le pari sera gagné.